Alpha Oumar Baldé

Doudou, réactualise ton billet « l’erreur est humaine »

Je vous aime mes amis, surtout les plus sincères d’entre vous. Vous êtes là quand je crois que je n’ai besoin de personne et vous veillez sur moi malgré tout car vous voulez mon bonheur. Pour cela, vous n’hésitez pas une seule seconde à me conseiller et à me rappeler à l’ordre surtout quand vous remarquez que je commence à m’égarer sur le droit chemin.

– « Je te comprend car je te connais. Mais pas eux. Le problème c’est l’interprétation qu’ils vont donner à ton billet. » Annadjib

Le 4 décembre, dimanche, j’ai publié un billet et je sais que beaucoup d’entre vous l’ont lu. Certains ont aimé, ont compati, s’y sont retrouvé, ont rit ou encore se sont moqués… et d’autres comme notre Président fondateur du Gondwana Mondoblog ont rougis et se sont ‘’très-très’’ fâchés contre moi ! Désolé…

Mon article précédent ‘’Mondoblog à marché sur mes doigts’’, très pertinent – avouons-le, est une chaude critique à propos de la sélection des mondoblogeurs pour la formation qui s’est déroulée à Madagascar. Si dans l’ensemble nous sommes d’accord sur le fait que vous avez manger du riz là-bas, à Madagascar et que vous avez fait la fête. Vous, mes chers amis et mon président fondateur, vous avez attiré mon attention sur un facteur primordial qu’est le respect et la convivialité. Vous avez parfaitement raison ! Sur ce point là je reconnais avoir agit sous l’effet de la colère… Je ne le dirais jamais assez : l’erreur est humaine, et vous me l’avez rappelé :

Simon :« Bonjour Alpha Oumar Baldé ,

Chaque année c’est la même, il y a des gens sélectionnés (une minorité) et des gens non-sélectionnés (une majorité)…Désolé que vous fassiez partie de la deuxième catégorie.

Sachez que, en tant que co-fondateur de ce projet, je prends ce genre d’article très au sérieux.
Comme vous le dites si bien « l’erreur est humaine »
https://doudoufine.mondoblog.org/2016/09/04/attention-lerreur-humaine/
Vous citez également Gilbert Louvain (si il a raison, j’eu aussi aimé savoir qui il est)
« Avant de critiquer il faut savoir se mettre à la place de celui ou de ceux que l’on critique. »

Alors oui, l’erreur est humaine, et d’ailleurs ce sont des êtres humains qui sélectionnent chaque année les blogueurs « les plus méritants » parmi 100 voire 150 blogueurs. C’est souvent un arrache-cœur de savoir qu’on a pas réussi à faire rentrer tel ou tel blogueur dans la sélection. C’est aussi une joie d’avoir rattrapé tel candidat grâce à un procédé ouvert (avec les anciens sélectionnés) de sélection. Parce que oui, aussi, en tant qu’êtres humains, nous lisons chacun de vos billets, on vous imagine à distance, on essaye de vous aider avec bienveillance, et on s’attache… Ce serait tellement plus pratique d’inviter les 50 blogueurs générant le plus de trafic, le plus de likes… Ce serait tellement plus facile de faire une newsletter automatisée. Nous ne fonctionnons pas comme ça, l’être humain et le respect de l’autre sont au coeur du projet et je peux le démontrer très facilement.

Sachez que chaque année, nous rattrapons ce type d’erreurs, en invitant des blogueurs de saisons précédentes qui ont soit échappé à nos radars, soit qui n’ont pas (à cause de leurs études, de leur travail) pu montrer de quoi ils étaient capables.

Enfin, et là c’est moi qui suis fâché, nous n’avons jamais été « avare et insatisfait »… Si vous avez compris cela de Mondoblog, alors on s’est mal compris.

Si dans toute critique peut se cacher un fond de vérité… Les critiques, pour être constructives, doivent néanmoins être bienveillantes et pas gratuites… Votre article, sous le coup de l’énervement, comporte en effet plusieurs erreurs, approximations, voire mensonges de votre part.

Je suis ouvert à en débattre avec vous .»

« avant de critiquer il faut savoir se mettre à la place de celui ou de ceux que l’on critique. » Gilbert Louvain

Voilà un beau proverbe sur lequel j’ai longuement médité avant d’écrire ce billet. Je sais maintenant que vous n’êtes pas avare et éternellement insatisfait, la preuve Ousmane à bien été nourri, là-bas, à Madagascar (intellectuellement et aussi par du riz!)…

Voilà, je vous devais des excuses car vous êtes mes aînés. En tant qu’africain, guinéen, il est de coutume chez moi de demander pardon à ses aînés quand ceux-ci se fâchent contre vous. Je me suis égaré, je l’ai compris (mais trop tard) et j’en suis profondément désolé. Si je vous ai fait part de mon mécontentement c’était pour me libérer de toutes mes rancunes car je n’en garde jamais. Je n’aime pas les rancunes, ce n’est pas ‘’doudou’’.

Moi je vous pardonne… Me pardonnerez-vous ?

Je remercie Annadjib, Sally billaly Sow et Ousmane Diallo qui m’ont beaucoup conseillé. Merci également Réné Jackson, Soucaneau Gabriel et aussi ABLOGUI pour l’intérêt que vous accordez à mes articles (et à moi). Et… courage à tous les Mondoblogueurs : les gondwanais lambda ( ceux de la ‘’majorité’’) et les « en-haut-de-en-haut » ( ceux de la ‘’minorité’’) !

Encore une fois pardon. Pardon à tous ceux de près ou de loin que j’ai agacé ou à qui j’ai manqué de respect. Je m’en excuse et je suis profondément désolé.

Merci.


Mondoblog a marché sur mes doigts !

Ma passion, Alpha Oumar Baldé CC doudoufine.mondoblog.org
Ma passion, Alpha Oumar Baldé CC doudoufine.mondoblog.org

Il arrive des moments dans la vie où il est indispensable de prendre une pause et d’apprécier le résultat de nos efforts… de contempler, critiquer le travail accompli.
Aujourd’hui, je me rend compte que je vis l’un de ces moments. Je suis arrivé à ce stade où il est primordial pour moi de faire un petit inventaire des différentes activités que je mène ici et là sur le net, de rassembler mon énergie. Je pense notamment à ma présence en ligne et sur la blogosphère ; le blogging : Mondoblog !

Quoi ?

Cela fait plus de cinq ans que ça dure quand-même ! Entre mes débuts en tant que blogueur anonyme mais passionné en passant par mon admission sur la célèbre plate-forme de blogging de RFI-Mondoblog jusqu’à aujourd’hui, ça fait une sacré trotte à pieds – désolé- j’allais dire années ! Cinq années à faire du blogging, cinq ans pour quel résultat au juste ?

Aujourd’hui – plus que jamais- j’ai besoin de méditer. J’ai besoins de conseils car je me sens un peu perdu, je me sens abandonné. Abandonné par cette passion qui m’animait et qui illuminait mon quotidien au point de me tenir éveillé parfois tard la nuit. J’ai galéré, mais dans la joie et la bonne humeur. J’ai écris des articles qui parfois paraissent complètement insignifiants. J’ai parlé de mon quotidien et de celui de mes compatriotes. J’ai parlé de tout et parfois de rien et j’aime me perdre durant de longues heures sur le net pour assouvir ma curiosité…
Je parle de tout, cela est vrai, mais je ne dis que des vérités et je tiens à le préciser contrairement à certains blogueurs qui n’écrivent que pour critiquer ou faire des railleries sur le pouvoir sans fondement ni preuve palpable et qui, pour un « j’aime » ou un « follow » n’hésitent pas à mettre le feu dans leur pays… Ce n’est pas moi, ce n’est pas ‘’doudou’’. A mon humble avis, un blogueur doit contribuer à travers la sensibilisation à l’évolution de son pays pas d’y mettre le feu !…

Aujourd’hui, plus que jamais, j’ai besoin de méditer. J’ai besoin de conseils. Ma passion me quitte, je le ressens jusqu’au plus profond de mes tripes !
Quand je repense à tous ces mois passés à faire du Mondo-blag-ging !

Aïe ! Ça me fait toujours mal !

Qu’est-ce que la vie peut me chier dessus, parfois ! Sauf que cette fois ci ce n’est pas elle qui me l’a fait, des coups bas. Cette fois-ci c’est l’organisation ou je devrais dire la plate-forme sur laquelle je me repose et qui était censée m’élever vers le sommet qui, au lieu de m’encourager…
Au lieu de m’encourager, Mondoblog a marché sur mes longs petits doigts et cela, pendant que je lui écris des articles !

A ta marque de blogue, prêts … dégage !

Je n’ai pas été sélectionné pour participer à la formation des Mondoblogeurs à Madagascar, je me demande bien pourquoi ? Tous ces articles que j’ai publié n’ont finalement servi à rien, à part le fait d’alimenter la plate-forme principale avare et éternellement insatisfaite…

« oh que tu es con, mon petit doudou !»

Tu as été disqualifié dès le départ, c’est-à-dire depuis ta pseudo sélection. Tu n’es rien d’autre qu’un complément d’effectif, un doudou en peluche, ou encore un sandwich que l’homme à la clope avale pendant qu’il s’occupe des blogues de ses petits protégés, les « vrais » Mondoblogeurs de sa cinquième sélection, pas toi !
Et aujourd’hui, tu t’étonnes de voir que Mondoblog à sorti sa balance et avec ses «  deux poids – deux mesures », elle (la plate-forme) t’a balancé 😀 . Et puisque tu n’affichais pas plus de 60 kg recommandés pour prendre le vol pour Madagascar, et surtout parce que tu parles mal, très-très mal, le français (que tu n’as pas tété) ; tu n’as donc pas été sélectionné pour participer à cette formation et à ce sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Madagascar et tu n’iras à aucun autre du genre, aucun ! Même si ça se tiendra dans ton propre pays, la Guinée !

Voilà, c’est donc cette conclusion (ou réponse) que je me suis faites à moi-même pour me consoler puisque durant la sélection jusqu’au départ pour Madagascar, Mondoblog ne m’a pas envoyé de e-mail :’-( et nous a même prier de clouer le bec quand ils étaient en train de festoyer la-bas, en train de manger du riz ! … ça sent le complot, tout ça ! Et oui, je vois le complot partout ! Je me suis aussi dit que les nombreux spams qui inondent ma boîte au lettres durant ce temps là m’ont été envoyés par… je vous laisse deviner qui… pour me brouiller la piste de Madagascar 😀 !
J’étais là, je vous observais ! Vous avez fait vos tours de pass-pass mais relisez-vous, au moins !

Franchement je suis fâché, très fâché contre vous ! Je n’ai pas aimé et je n’aime pas cette politique du silence que vous avez appliquer dans votre sélection… c’est très décourageant ! Vous manquez de budget, certainement ! Mais vous auriez du nous le signaler, en tout cas moi je le comprendrais car Madagascar est très éloigné de mon pays…

Désormais, je ne publierai pas, mais à ma guise et selon mes caprices… et comme vous n’aimez pas les 58 kg et quelques que je pèse sur votre balance magique, alors je n’attendrai plus votre pesée annuelle avec enthousiasme comme je l’ai fait cette année.

« Est-ce que l’homme à la clope me connais, est-ce qu’il me lis? » peut-être bien, peut-être… rappelez – lui donc (encore) car il le sait déjà. Dites-lui que depuis ma sélection lors de la 5ème saison, je suis le blogueur le plus régulier et le plus actif parmi les blogueurs guinéens. Dites-lui que j’ai fait de mon mieux pour lui envoyer chaque semaine un billet pour sa plate-forme qu’il a confié à ses petits lapins … et quand je dis que « je fais de mon mieux », je pense à la galère pour obtenir une connexion internet, un ordinateur et consort pour pouvoir écrire des billets… chut, Silence !!! Maintenant écoutez mon cœur qui pousse des gémissements, il se meut dans ma petite poitrine :’-( . J’espère qu’il tiendra le coup et qu’il ne me lâchera pas comme l’a fait Mondoblog !


Dans un kiosque de Conakry

« Si je gagne cent millions je m’achèterais une belle voiture, ou un appartement, ou (…) »

Cafe me, par Sunnywinds* CC Flickr.com
Cafe me, par Sunnywinds* CC Flickr.com

Ainsi donc, le sujet de l’argent met de l’ambiance dans les conversations et fait rêver plein de jeunes sans boulot assis dans les kiosques aux abords des petites ruelles des quartiers de Conakry. L’argent est devenu au même titre que la politique, le sujet favoris des chômeurs du kiosque… chômeurs ou pas, une chose reste claire : ils n’ont rien à faire de toutes leurs heures « sup » imposées et ils sont très disponibles pour jacasser de tout et de rien. Au fait, si tu veux te joindre à leurs réseaux sociaux, tu dois d’abord écouter le CV de toutes les personnes avec qui tu tchatche !

CV, c’est quoi au juste ?

– C’est leurs curriculum vitae, enfin, la version ‘’historique’’ de leurs parcours scolaire ! Et comme ils sont très très gentils, il te l’offrent, que tu le veuilles ou pas, il te haranguent de récit auto-biographiques. Et que te diront leurs récits ? Tu le sauras quand tu te « poses » à coté de l’un d’entre eux et que tu lui offre un petit café noir. Oh, il est aux anges !  Et pour te montrer qu’il est vraiment, je dis bien « aux anges », il t’étale son CV en retour pour te gratifier.

Toujours plus beau, toujours plus intelligents, et toujours pas riches… Ces petits griots des kiosques de Conakry font leurs propres éloges comme s’ils étaient des chefs d’états, des excellences déchues qui ont fait le tour de la terre et donc du pays et qui ont toujours dans leurs bagages intellectuels un trop plein de connaissances inutiles et qui se tordent le pouce en critiquant le gouvernement et l’occident qu’ils accusent de complotistes.

Tout est argent, y compris…

– Le football ! Comment, me diras-tu ?

Et bien, le football c’est de l’argent, le football c’est leur gagne pain ! Dans le kiosque, le football a deux significations : la première fait allusion au ballon rond c’est-à-dire le débat inutile autours de Léo Messi et Christiano Ronaldo, et la seconde signification c’est la loterie ! Et mon bonhomme en avait un sacré paquet !

Tandis que son excellence me faisait un exposé détaillé sur son parcourt qui lui a mené jusqu’à son « excellence », il glissa inconsciemment sa main dans sa poche pour ramener ses billets de loterie qu’il caressait tout doux. Tout doux car il le sait ! Il sait que parmi ses tickets se trouvera un jour celui qui lui offrira ses cent millions… qui sait, peut-être qu’il le tient en ce moment même ? Son sport à lui, c’est le football… des combinaisons de loteries, c’est ça sont sport préféré et ça lui coûte sa « peau des fesses » pour le pratiquer. Et croyez moi, je peux vous garantir qu’il est très sportif vu le nombre de tickets qu’il détient dans sa main !

– la politique. On parle beaucoup de politique dans le kiosque, et parfois de politiques

Après le brillant exposé de mon cousin Diallo/Camara (ceci est un cousinage à plaisanterie), celui-ci commença à nous faire un petit rappel sur l’actualité avec bien-sure le sujet incontournable du moment : le résultat des élections présidentielles en Amérique ! Un résumé minitieux qui n’est rien d’autre que la copie conforme de celui qu’il a écouté le matin sur les antennes de la radio RFI. Il nous parle de la nouvelle situation politique, économique, et géo-stratégique suite à l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Et quel orateur, même l’homme à la clope de chez RFI ne lui arrive pas à la cheville !

Et quand il parle de politiques, c’est à la suite des reproches qu’il a fait au gérant du kiosque : « je n’aime pas tes politiques, hein (…) » c’est vrai, il a raison, il y a politique et politiques mais franchement, je ne sais pas la différence entre la politique et les politiques…peut-être que mon CV à moi n’ai pas assez remplit pour que je sois à mesure de faire une distinction entre ces deux termes ? Mais par-contre je suis assez qualifié pour faire la distinction entre un travailleur et un chômeurs :-D !

Mais – mon ami – ce n’est pas en restant assis dans ce kiosque que tu feras avancer la Guinée, mon Cher !


La mauvaise gestion de l’eau potable dans Conakry

Bidons vides devant le robinet d'un forage, par Alpha Oumar Baldé CC doudoufine.mondoblog.org
Bidons vides devant le robinet d’un forage, par Alpha Oumar Baldé CC doudoufine.mondoblog.org

Ce billet n’a pas de parti politique, ce billet n’a pas d’ethnie ni de région. Je le publie tout simplement pour vous interpeller sur un fait réel qui est palpable sur le terrain : le gaspillage. Je sais que le guinéen excelle dans tous les domaines mais je ne le croyais pas capable de telles attitudes inhumaines. Car pendant que j’écris ces mots, de l’eau continue à couler dans les rues et tout le monde s’en fiche, des flacs d’eau et des ruisseaux se font enjamber quotidiennement par des passants et cela ne leur dit rien… du moment qu’ils ont un peu de cette eau qui sort de leurs robinets à la maison à leurs retour du travail et tout va bien. Mais quand c’est le contraire qui se produit ils s’empressent vite fait de régler le problème en colmatant les brèches au niveau de leurs tuyaux qui coulent. Devant cette situation j’ai envie de crier tout haut : « bienvenue dans ‘’le château d’eau’’ de l’Afrique occidentale ! » mais je me retiens car je suis très vite rattrapé par la réalité, la triste réalité, car je sais que le comble dans cette situation c’est qu’à deux collines plus loin l’on croise des jeunes gens avec des bidons vides qui font la queue devant les quelques rares points d’eau dans ces quartiers défavorisés de la banlieue où seuls quelques  robinets des forages fournissent de l’eau potable !
Bref le constat est là, amère : Conakry, pendant que certains quartiers souffrent du manque d’eau potable, il y a du gaspillage de cette si précieuse denrée qui paradoxalement se fait rare dans d’autres quartiers de ce pays qualifié de « château d’eau de l’Afrique » de l’ouest.

Eau

Bidons vides devant le robinet d'un forage, par Alpha Oumar Baldé CC doudoufine.mondoblog.org
Bidons vides devant le robinet d’un forage, par Alpha Oumar Baldé CC doudoufine.mondoblog.org


A la découverte d’une Bluezone de Conakry

BlueZone (Basket)

Tout jeune de Conakry serait d’accord avec moi pour dire que les lieux de loisirs dignes de ce nom sont rares dans la capitale, et la plupart d’entre eux sont payants. Les Bluezones font parties des rares nouveautés qui sont actuellement gratuites ici à Conakry, du moins pour l’instant, espérons que ça le restera ainsi pour toujours. Pour ma part, j’ai beaucoup entendu parler de ces fameuses « Bluezones » et je l’avoue : cela a un peu piqué ma curiosité. Alors j’ai voulu savoir de quoi ça avait l’air… Direction : la Bluezone de Sonfonia qui était la plus proche de mon lieu de résidence !

La Bluezone de Sonfonia est implantée près de la Grande université ‘’Général Lansana Conté de Sonfonia’’. Je me suis promené dans ses locaux et voici mon constat en pénétrant dans la zone :

Tout d’abord, ce qui m’a marqué en arrivant sur les lieux, c’est la facilité d’accès : l’entrée est gratuite. Mais néanmoins vous êtes priés de vous lavez les mains au chlore car nous n’avons pas oublié le récent passage de la maladie à virus Ebola. Ce que je fis volontairement et, nouveau que je suis, je me suis attardé un peu sur le tableau à l’entrée où il était mentionné les quelques règles qui régissent l’établissemBlueZone de Sonfonia - taleauent.                     Un de mes amis me poussa vers la porte parce qu’il était réellement impatient (eh oui je n’étais pas seul sur ce coup-là). Je le suivais donc, non pas par obéissance, mais parce que j’avais fini ma lecture de ces fameuses règles !

Ensuite, je pénétrais dans l’enceinte, je ressenti alors comme une espèce de téléportation. Si je me suis senti étranger dans ce lieu c’est tout simplement parce que la zone était bien propre et ordonnée. Les gens circulaient dans les allées dans tout les sens mais – chose étonnante – personne ne jetait un bout de papier ni autre chose d’ailleurs. Ici tout était vraiment propre – « nickel », ce qui est très rare dans les autres lieux de loisir à Conakry d’habitude on butte sur des sachets en plastiques et les canettes de sodas jetés n’importe comment par terre. Je constatais donc avec étonnement que La règle n°1 inscrite à l’entrée de la zone a bien été respecté : La propreté. BlueZone de Sonfonia (propre)

 

Voici un beau modèle à suivre pour notre ville. Reste à savoir pourquoi les rues de Conakry sont si salles malgré tant d’« efforts »…

 

Je continuais mon bout de chemin ou si vous préférez, ma visite. Dans cette Bluezone il y a quatre bâtiments juxtaposés : en face de l’entrée principale, il y a une « salle d’informatique », ensuite une « salle de détente » puis une « salle de classe » et enfin une « salle polyvalente ». Oui oui, je sais, il y a beaucoup ‘’d’entre guillemets’’ qui se suivent mais j’ai voulu conserver « l’originalité » des noms des salles que je cite. Ok. Le sol était recouvert de granite sur une bonne partie de la zone, le reste de la surface était nu. Quant aux allées, elles étaient recouvertes de dalles et délimitaient de petits espaces gazonnés. Les arbres, plantés fraîchement n’ont pas encore atteint leur maturité. Tout au bout de mon parcours – car la zone est vaste – je découvrais un grand terrain de basket qui est en fait constitué de trois « mini » terrains juxtaposés côte à côte.

BlueZone de Sonfonia - le terrain

Ici des amateurs de basket-ball faisaient leurs entraînements à côté des footballeurs. Ils étaient pratiquement tous des ‘’sportifs du dimanche’’, à en juger par leurs vêtements qui ressemblaient plutôt à des tenues mi-salon qu’à de véritables maillots de sport. Au bord du terrain, se tenaient quelques spectateurs qui vibraient à chaque fois que le ballon plongeait dans le panier.

Là-bas : des jeunes filles sautaient à la corde au rythme des chants qu’elles synchronisaient avec leurs pas comme s’il s’agissait d’un orchestre. Et quel travail ! Cela se voyait par la sueur qui perlait sur leurs fronts et par leurs sweat-shirts trempésun véritable sport qui brûle des calories !

Plus loin, on pouvait voir un groupe de danse répéter sa chorégraphie à l’aide d’un téléphone portable qui diffusaient des mélodies concoctées par nos DJ – Beatmakers du coin !

Dans la « salle polyvalente » se tenait en fait un cours de karaté, du « taekwondo ». Nous avons assisté à quelques postures de combat et à la démonstration du maître. Il montrait à ses disciples comment parer à l’attaque d’un adversaire et comment mettre celui-ci à terre sans trop d’efforts. Les élèves regardaient attentivement, et nous (les curieux), nous regardions « passionnément ». Après tout quel est ce curieux sur terre qui refuserait un tel spectacle !? Et c’était à couper le souffle, époustouflant ! Dans ce Dojo tout allait très bien ce soir sauf une seule chose qui m’embarrassait : l’absence de filles !

Les filles étaient présentes dans tous les recoins de cette « zone » mais pas celui-ci, pourquoi ? Sans doute parce que le karaté ne leur plaît pas tant que ça. Mais en réfléchissant un peu j’ai écarté cette déduction puisque des filles, il y en avait tout près de moi c’est-à-dire dans le box des spectateurs (ou des curieux) mais pas sur le tapis, aucune ! Auraient  elles peur des sports de contact, ou bien serraient-elles trop ‘’complexées’’ pour pratiquer ce type de sport ? À ces deux questions, nul ne saurait répondre avec exactitude puisque comme on le dit souvent :

« le cœur de la femme est un océan de secret »

Quel est-donc ton secret, hein « coquinette » ?

Après cette belle démonstration le maître décréta la pause et j’en ai profité pour m’éclipser vers la salle voisine pour dénicher un petit groupe de jeunes rappeurs. Ils s’étaient enfermés dans la « salle de détente », et travaillaient apparemment leurs textes en s’échangeant des idées. Va falloir bosser les gars, les textes sont un peu moche à mon avis – désolé… Je quittais rapidement cette cacophonie pour aller me réfugier dans la salle la plus tranquille du coin, même la salle d’informatique étaient bruyante comparée à celle-ci et bizarrement je ne voyais pas de monde par ici non plus. Et j’étais ébahi en lisant le nom de la salle en sortant : « salle de classe » ! BlueZone de Sonfonia - la salle de classe

Ce nom à lui seul à suffit pour mettre la trouille à tous ceux qui « oseraient » y pénétrer !…

 

 

Voila, je crois que tout à été dit… ah oui, j’oubliais, il y a de l’eau potable pour tout le monde !

BlueZone de Sonfonia - pompes

 

Une visite très très sympa que je me promets de répéter encore et encore jusqu’à ce que le disque se raye – oups, j’allais dire jusqu’à ce que les bâtiments deviennent tout sales ou à défauts deviennent payants !


Guinée : la rentrée scolaire 2016 dans la morosité

Ecole Primaire Publique Mekoviade, David Stanley CC flikr.com
École Primaire Publique Mekoviade, David Stanley CC flikr.com

 

Le 4 octobre, les élèves guinéens ont repris le chemin de l’école. Et comme pour chaque rentrée scolaire, les parents d’élèves s’acquittent du mieux qu’ils peuvent de leurs devoirs vis-à-vis de leurs enfants en leur achetant les fournitures scolaires et en mettant la main dans le porte-feuille pour payer les frais d’inscription à l’école. Grâce à cela, les enfants marchent fièrement dans les rues vêtus de leurs nouvelles tenues fraîchement cousues par le tailleur … En Guinée, la rentrée scolaire rime toujours avec enfants qui se promènent le matin et à midi en tenue kaki et carrelés. Et comme l’on dit aussi que l’exception confirme la règle alors ce mardi 04 octobre est donc cette grande exception en Guinée.

En se promenant le matin dans les rues de Conakry, c’est la morosité totale que l’on remarque près des écoles. Ce 4 octobre est différent parce qu’il ressemble à une banale journée, une rentrée scolaire sans tenues scolaires et sans bruits dans les classes, quoi de plus anormal et de si mystérieux à la fois !

La conjecture actuelle dans le pays est à l’origine du vide que l’on constate dans les classes. Beaucoup d’enseignants et d’élèves étaient absents dans les classes. Ce qui n’a pas empêcher les cours de débuter avec ceux qui étaient venu malgré tout. Plusieurs élèves ont suivi les cours dans leurs vêtements ordinaires ou avec leurs anciennes tenues qu’ils ont rafistolés pour l’occasion. La majeur partie de ceux présents à l’école était en classe d’examen car c’est toujours mieux de venir tôt à l’école pour prendre contact avec leurs professeurs et suivre l’explication des programmes de cours.

Ainsi marque le début des cours pour l’année scolaire 2016 – 2017 dans une morosité sans précédent mais cela s’explique aisément par la conjecture qui frappe les foyers guinéens qui ont subit un lourd tribu lors du récent passage de l’épidémie du virus Ebola qui à mi le pays à genou. Même si les salles de classe étaient plutôt vides dans l’ensemble, avec l’évolution des cours, l’espoir est qu’une remontée en flèche des effectifs des classes est toujours possible car les parents y travaillent dur ( très très)…


Au menu du jour : #28septembre

 

Stade du 28 septembre parJeff Attaway from Abuja, Nigeria CC commons.wikipedia.org
Stade du 28 septembre par Jeff Attaway from Abuja, Nigeria commons.wikipedia.org

Tout d’abord, revenons sur quelques événements marquants de notre histoire :

Nous sommes le 28 septembre 1958, un grand referendum est organisé en Guinée qui était à cette époque une colonie française. Le peuple de Guinée participa à un vote pour décider si « Oui » ou « Non » il voulait continuer à être sous dépendance française. Le 28 septembre 1958, le NON l’emporta avec une majorité écrasante ! La Guinée fut la seule colonie à rejeter le projet de constitution qui visait à l’intégrer dans la communauté française. Grâce à ce vote, le 2 octobre 1958 plus tard, la Guinée proclame son indépendance et depuis ce jour elle accède à la souveraineté nationale ! Fin de l’histoire…
Nous sommes le 28 septembre 2009, soit 51 ans plus tard, le peuple se rassembla pour un meeting politique au ‘’stade du 28 septembre’’, un stade qui porte le nom de la date du grand referendum qui s’est tenu en 1958, vous me suivez j’espère ? Pendant que les manifestants criaient ‘’Vive la démocratie’’ et scandaient d’autres slogans encore plus beaux, un groupe de militaires sorti de nul part tira à balles réelles sur eux faisant état de centaines de morts et d’innombrables blessés selon cet article de Human Rights Watch (HRW). Ces mêmes ‘’lakoro’’(soldats pourris) se sont aussi jetés sur certaines de nos sœurs pour les violer, faits confirmés dans ce même rapport de Human Rights Watch. Une marche pacifique pourtant, une marche des fils et filles de la Guinée pour réclamer Démocratie qui se termina en véritable cauchemar. Fin de l’histoire…

Nous somme le 28 septembre 2016, aujourd’hui donc, et l’on se demande toujours pourquoi ils ont travesti notre fête nationale !? Pourquoi, après sept ans jour pour jour, il n’y a toujours pas eu de justice pour les victimes de ce drame national !? Mais pensons à toutes ces femmes, à nos sœurs et à nos mères qui ont mal dans leurs chaires et qui souffrent le martyr dans leurs esprits à cause de ce qu’elles ont subit le 28 septembre 2009. Pourquoi justice tarde-t-elle encore à se faire pour le bien de ces dames qui sont – je vous le rappelle encore – nos mères et nos sœurs ? Elles méritent bien un peu d’attention, après tout ce qu’elles ont subit. Et tous ces blessés de l’époque, et tous ces morts alors ? Rendons les hommages :

Comment tout cela peut-il rester impuni dans un pays libre et où l’on dirait qu’il règne -jusqu’à preuve du contraire – une liberté d’expression. Ne dit-on pas que la démocratie c’est la voix du peuple, par le peuple et pour le peuple ; ne dit-on pas que ‘’Vox populi Vox dei’’ ? Le 28 septembre 2009, un voix a parlé ( celle du peuple) et une autre voix l’a étouffée. Étrangler serait mieux adapter pour décrire cet acte.
Et la presse dans tout ça ? Les radios et les journaux écrits foisonnent ici en Guinée mais – oh mon Dieu – que de voix si éteintes, qui passent leurs journées à nous arranger de publicités, pourquoi les stylos ne fonctionnent-ils pas pas sur ce sujet ? Et sur ce coup, l’on pourrait tirer la conclusion à savoir que les journalistes ne veulent(ou ne peuvent) pas faire la tâche qui leur revient de droit. Et même sur twitter, je me posais des questions : Le journalisme d’investigation existe-t-il en Guinée ?

Si oui, tout cela nous amènerait à nous demander si nos journalistes ne seraient-ils pas que des marionnettes aux ficelles tirées par les pouvoirs du Palais Sékoutouréya … Chers journalistes, je n’ai rien contre vous, simplement : le dossier du 28 septembre, voilà du vrai travail pour vous, mes chers. Ne laissez pas les médias internationaux venir couper le gazon sous vos pieds et vous répliquez implicitement ou explicitement : « c’est à la justice de s’en occuper ». D’accord, attendons la justice aussi longtemps qu’elle traînera, le peuple lui ne meurt jamais. l’histoire continue …


Quand une femme vous dit : « je n’ai rien à me mettre »

Ah, les femmes ! Quelle merveille, les femmes ! Si belles, si magnifiques. Si seulement une harmonie régnait entre vos corps et vos esprits. Pour ce qui est du corps : rien à dire ! Telle une lumière venue du paradis vous éblouissez nos yeux et les fonts briller de tous les feux. Depuis les belles rondeurs jusqu’aux tailles les plus fines, vous faites saliver tous les hommes sur terre depuis la nuit des temps jusqu’à nos jours. Inutiles de rappeler que nous les hommes ne pouvons vivre sans vous. Et même au paradis, on ne peut vivre sans vous ! D’ailleurs, la meilleur récompense ici bas et dans l’au-delà c’est la femme. Femmes : si seulement, sur terre, vous aviez une harmonie entre vos esprits et vos corps !

Delphine Seyrig, CC Christopher Dombres
Delphine Seyrig, CC Christopher Dombres

« Je n’ai rien à me mettre »

Oui, on entend souvent Mademoiselle ou bien Madame dire « je n’ai rien à me mettre, aujourd’hui ». A l’occasion d’un baptême, d’un mariage, d’une fête et chose étonnante encore à l’occasion d’une simple balade, une de ces balades les plus ordinaires qui soit et qui ne nécessiterait aucune attention particulière du côté vestimentaire si ce n’est que de veiller à ce que l’on soit dans des habits propres et – en bonus – bien repassés ; on les entend se plaindre, encore.

« Je n’ai rien à me mettre », allons voir cela ! Deux coups de serrures et attention à vous : les habits débordent de l’armoire où ils sont rangés, vous risquez même d’en prendre plein dans la figure. Mais malgré cette petite vérification et après lui avoir maintes fois dit qu’elle ne devrait pas « se plaindre » puisque visiblement elle ne manquait pas d’habits à un tel point que son armoire en débordait ; Madame, Mademoiselle, continuent leurs chansons :

« Je n’ai rien à…

me mettre »

Monsieur, visiblement dépassé, se met dans tous ses états et il arrive qu’il gronde et devienne tout rouge !

« Mais qu’est-ce qui ne va pas chez toi, hein ? Je sacrifie presque la moitié de mes économies pour t’acheter des habits de luxes et consort et toi !… Tu continues encore à te plaindre ! Regarde ton armoire, elle est pleine à craquer et tu me dis que dans tous ça tu n’a pas une seule tenue que tu pourras mettre ce soir ? ».

Attention, Monsieur, à ne pas fâcher Madame ou Mademoiselle sinon votre « p’tit-ange » se transformera vite en diablesse et vous récolterez les pots cassés : la sauce sera salée ce soir, tellement salée que vous ne pourrez même pas avaler une cuillère. Les femmes ont leurs manières à elles de faire la grève et elles n’ont nul besoin de syndicats pour arriver à leurs fins.

Un problème d’humeur(s)

Ne vous tourmentez pas, Monsieur, le problème ne vient pas de vous. Le problème c’est l’humeur, je devrais dire ‘’les’’ humeurs car les femmes en ont plus d’une et elles sont très variées.

Quand une femme vous dit qu’elle n’a pas de quoi se mettre sur le dos, elle veut dire en réalité « en cette circonstance et dans mon humeur actuelle, j’aimerais porter ceci ou cela ». Les femmes s’habillent selon leurs humeurs qui changent pratiquement tous les jours. Et ne vous étonnez pas de voir que malgré une armoire remplie à craquer, elles réclament encore des vêtements. En fait, ces vêtements représentent la réincarnation de leurs humeurs. Puisque leurs humeurs ne peuvent êtres contenues dans une seule armoire, alors ses habits à elle ne peuvent être contenues dans une seule armoire : le reste de ses « humeurs » est dans les grandes boutiques ! Et c’est la raison pour laquelle les femmes courent vers les boutiques pour faire du shopping, elles adorent cela – faire du shopping.

Que faire ?

Eh bien il vous suffit de leur accorder de l’attention. Les écouter, même si on a un bon match qui passe à la télé, on peut bien faire ça. Ça ne vous coûte rien de la complimenter par la suite, c’est le seul moyen de lui prouver que vous vous intéressez à son bien-être. Quant à l’humeur, elle est fugace, elle se dissipera avec quelques mots doux que vous lui direz en caressant sa joue !

Il ne faut surtout pas critiquer ni râler sur les « humeurs » de Madame/Mademoiselle quand elle vous le fait savoir. Attention, ne râler surtout pas sur elles car cela les met dans une nouvelle humeur : « il ne m’aime pas », Aïe ! Gare à vous Monsieur si vous les mettez dans cette humeur, la sauce sera salée (très-très) !


Mon Bout-de-Chou

Petits petons, Anne CC Flickr.com
Petits petons, Anne CC Flickr.com

Un bout-de-chou dort dans mes bras

Comment ne pas t’aimer ?

Comment t’aimer ?

Tu es si douce, si innocente

Ta respiration si calme, si harmonieuse

Tu es une mélodie qui défile sous mes yeux.

C’est à toi que j’écris ces mots,

C’est pour toi que j’écris ces mots.

J’espère que tu les liras, demain

Demain, tu seras grande

Demain t’appartient

Dors ma petite, dors mon bout-de-chou

Tu es l’avenir, tu es Demain

Chou-chou de mon cœur,

Chou-chou de ta maman

lorsqu’elle était enceinte, lorsqu’elle t’a accouchée

Chou-chou quand elle te donne le sein

Demain est un grand jour,

Demain tu auras un nom

Ce ne sera plus Chou-chou

Mais pour moi tu resteras toujours mon bout-de-chou

Alors dors mon bout-de-chou

Comment ne pas t’aimer ?

Comment t’aimer ?

Demain, tu me le dira. Tu y arriveras car tu es Demain.

Tu me liras et tu me le diras

J’ai hâte qu’on soit demain

Dors mon chou-chou, dors mon Demain

Chou-chou de ta maman,

      Chou-chou de mon cœur


Bonne fête de Tabaski à toutes et à tous !

Une fête religieuse, Alpha Oumar Baldé CC doudoufine.mondoblog.org
Une fête religieuse, Alpha Oumar Baldé CC doudoufine.mondoblog.org

Aujourd’hui, il ne faut rien laisser au hasard, c’est la Tabaski. Et comme toutes les Tabaski, j’ai pris le soin de choisir la tenue que je mets et j’ai pris le plus grand soin de ma toilette. J’ai mis longtemps à me préparer et le résultat en valait la peine : je suis habillé comme un prince 😉  Direction la mosquée !

Les rues sont très animées. Des groupes de gens dans leurs accoutrements partaient en direction de la mosquée, des motos zigzaguaient entre les flaques de boue.

Arrivé à la mosquée, les groupes de fidèles avaient déjà pris place. Une foule dense et colorée écoutait religieusement le sermon de l’imam. Je me joins à eux naturellement, le cœur léger…

Eh oui, c’est une tradition aussi en Guinée : tant vaut ton mouton, tant vaut ta Tabaski ; merci à mon frère Mawulolo pour ce beau billet, bonne fête à toi !

L’autre tradition c’est bien sûr de souhaiter bonne fête à sa famille, à ses amis, et surtout de leur réclamer les « salimafo ».

Donc c’est le lieu pour moi pour souhaiter bonne fête à toute ma famille, à mes ami(e)s et à toute la communauté musulmane d’Afrique et d’ailleurs. Bonne fête de Tabaski à vous mes frères et sœurs et surtout mes « salimafo ».

Mes « salimafo » également à toute l’équipe de Mondoblog, à mes ami(e)s Mondoblogeurs et à mes lecteurs également. J’espère que notre aventure sera agréable ensemble, main dans la main, nous irons loin, très loin 😉 !

Je pense également à notre chère planète, ce monde dans lequel nous vivons, et pour cela j’ai fais un vœu, une prière pour que cesse les conflits armés et que toutes les âmes puissent manger à leur faim dans le monde.

Encore une fois : bonne fête à toutes et à tous. Je vous invite, vous êtes les bienvenus chez moi, vous êtes la bienvenue dans mon cœur. Pour finir, à mes cousins Camara et Diallo je les conseillerais de manger avec modération, sinon, après la fête ce sera la défaite 😀 !